Un fer à cheval porte bonheur s’il est accroché, les pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne s’échappent pas. Il protège du diable s’il est cloué en forme de C.
Trouver un fer à cheval qui porte réellement chance n’est pas chose aisée. Il faut qu’il soit trouvé par hasard sur un chemin, il faut qu’il ait l’ergot (le côté qui accroche le sabot) tourné vers le sol, et qu’il comporte sept trous, quatre sur la branche gauche et trois sur la branche droite. Mmmm… Non, ce n’est vraiment pas chose aisée…
Plusieurs légendes expliquent cette croyance, mais je partagerai celle qui a trait à la sorcellerie, parce qu’elle me touche plus que les autres… Non, ne vous demandez pas pourquoi. Ou si vous vous le demandez, n’hésitez pas à visiter la galerie d’images de sorcières du blog, ou à lire les articles du mois d’octobre et de novembre. Je vous assure, cette remarque deviendra alors évidente.
Au Moyen-Age, les gens avaient peur des sorcières et de leur magie. Ils pensaient que les sorcières voyageaient sur des balais car elles avaient peur des chevaux. Ainsi, les fers des chevaux empêchaient la magie, et notamment la magie noire, d’entrer dans les maisons et permettaient de s’en protéger.
Pour les grecs, "les pouvoirs magiques du fer à cheval émanaient de sources tout à fait différentes : d'une part, le fer à cheval était en fer, métal censé repousser le Mal, d'autre part il avait la forme d'un croissant de lune, longtemps considéré comme un symbole de fertilité et de chance".
Pour les chrétiens, le fer à cheval tourné sur le côté représente un C, initiale du Christ.
Texte, image et créa Milady*Delphine Dejean
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