samedi 28 février 2015

Superstitions liées aux costumes ou habits verts, au chapeau posé sur le lit...

Origine «du « chapeau sur le lit »

Poser un chapeau sur un lit attire le mauvais sort.

En des temps anciens, les hommes ôtaient leur chapeau lorsqu'ils entraient dans la chambre où reposait un mort. Poser un chapeau sur un lit attirerait donc le mauvais sort ou même la mort.


Origine « des vêtements verts pour un spectacle »

Porter un vêtement vert lors d'un spectacle porte malchance.

Malchance au pauvre bougre qui, au 18ème siècle, portait un vêtement vert, surtout si ce pauvre bougre était comédien… L’arsenic avec lequel on avait teint son costume, avait certes une belle jolie couleur verte, mais il contenait aussi du poison. Ce poison, une fois entré en contact avec la peau risquait de vouer le pauvre bougre à une maladie… et même plus, de le vouer à une mort, certaine…


Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

jeudi 26 février 2015

Superstition du miroir brisé...

Briser un miroir apporterait sept ans de malheur…


Le miroir comme reflet de l’âme… Le miroir comme prison de sa propre image… Le miroir comme refuge des démons… En briser un c’est détruire l’âme de son propriétaire pour les uns, et libérer les démons pour les autres.

Sept comme les sept vaches maigres du songe de Pharaon annonçant les sept ans de malheur qui allaient frapper l'Égypte (croyance Egyptienne) … Sept comme le cycle de la vie qui se renouvelle tous les sept ans (croyance Romaine)…

C’est aussi pour cela que les anciens racontent que pour conjurer le mauvais sort il suffirait d’attendre sept heures avant de ramasser les morceaux de miroir ou de les enterrer par une nuit de pleine lune. Si vous êtes vraiment superstitieux, il est recommandé de faire les deux…

Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

dimanche 22 février 2015

Superstition du sel renversé

Renverser une salière sur une table porte malheur. Pour conjurer le mauvais sort, il suffit de prendre trois pincées de sel et de les jeter par-dessus son épaule gauche…

En voilà une bien étrange histoire ! Comment du sel pourrait bien porter malheur ? 

Peut-être parce qu’il n’y a pas si longtemps que cela il n’était pas chose aisée de trouver du sel et que gâcher du sel n’était pas bon signe. Et il va de soi que jeter du sel par-dessus son épaule montrait que l’on n’était pas si pauvre que cela et que renverser du sel n’était pas si grave…

Ou bien peut-être parce que le sel servait à conserver les aliments entre autres, et que du coup, il permettait de combattre les actions maléfiques qui pourrissent tout. 

Ou bien peut-être parce que certaines croyances désigneraient le sel comme ingrédient à des sortilèges magiques de sorcière. Les sorcières utiliseraient le sel pour se protéger en formant un cercle de sel autour d’elles. Et gare à celui ou celle qui renverserait du sel à table !!! Il serait alors considéré comme sorcier ou sorcière, et cela n’est pas toujours la meilleure chose qui puisse vous arriver…

Ou bien peut-être…


Texte, image et création : Milady*Delphine Dejean

jeudi 19 février 2015

Légende du chat noir ou l'origine Egyptienne de la crainte du chat noir


Cette légende date du Moyen Age et nous est rapportée par Césaire de Heisterbach.

Elle nous fait voyager en Égypte et raconte qu’un riche bourgeois, voyant son heure arriver, demanda l’assistance d’un prêtre pour lui garantir l’accès au paradis. Nombreux furent les bonnes gens qui accoururent à son chevet, honnêtes et charlatans. Un prêtre à l'âme mauvaise et son diacre se présentèrent alors à lui. Le diacre, d’un fond généreux et bon, fut témoin d’une scène invisible à ceux qui, bien que présents, étaient aveuglés par leurs mauvais penchants, c’est-à-dire toutes les personnes présentes dans la pièce.

Il vit de nombreux chats noirs entourer le lit du riche mourant et se mit alors à crier « Ayez pitié d’un pauvre homme ; enlevez ces chats ! » C’est alors qu’un Ethiopien, ennemi de toujours des égyptiens, se rua sur le bon Diacre, lui enfonça un crochet dans la gorge, et lui arracha l’âme.

Il en est ainsi des croyances de l’Egypte ancienne où les chats noirs sont les suppôts du Diable.

Il en est ainsi des croyances de l’époque ancienne, où les chats noirs sont signe de mauvais présages. Il en est ainsi des croyances persistantes qui veulent que les chats noirs accompagnent le défunt vers l’enfer auquel il est voué.

C’est ainsi qu’est représentée la mort d’un homme voué à l’enfer.

Texte et image : Milady*Delphine Dejean

lundi 16 février 2015

Superstitions liées au chat noir...

Croiser un chat noir serait signe de mauvais augure…

Il était une fois, en Egypte ancienne, un peuple qui vénérait plusieurs Dieux. Un des Dieux les plus populaires était le Dieu du soleil, le Dieu Râ. La légende raconte que le Dieu Râ avait le pouvoir de se réincarner en chat et que son pouvoir se révélait la nuit au travers de ses yeux qui réfléchissaient la lumière. Mais les égyptiens avaient des ennemis, les Ethiopiens, dont la couleur de la peau était brune. Les égyptiens aimaient leurs chats dans lesquels ils voyaient le Dieu Râ, mais craignaient les chats noirs en lesquels ils voyaient leurs ennemis. Cette croyance a traversé les frontières et le temps. Qui de nos jours ne connaît pas un ami, un voisin qui a peur de croiser un chat noir ? 


Croiser un chat noir porterait malheur… 

 Chat noir, joli chat noir, quelle diabolique sorcière se cache derrière cet énigmatique minois ? Quels mauvais tours viens-tu nous jouer dans notre maisonnée ?


Oui, parce qu’il faut être né au moyen-âge pour comprendre cette croyance populaire. Il n’était pas rare de voir les enfants réveillés les nuits de pleine lune, complètement effrayés par l’apparition de chats noirs, rentrés comme par magie dans les maisons la nuit par les fenêtres pourtant bien fermées, ou les cheminées malgré le feu resté allumé. Pour les bonnes gens de l’époque, ces chats noirs seraient en réalité de vilaines sorcières qui se seraient transformées en chats noirs. Elles entreraient ainsi métamorphosées dans les maisonnées en poussant des hurlements à se faire dresser les cheveux sur la tête pour apeurer les enfants.

Texte, illustration et création : Milady*Delphine Dejean
Source : chat-Bombay.com et LeVif.be

samedi 14 février 2015

La légende de Frigg ou l'origine nordique du vendredi 13


Il était une fois, en des temps forts lointains, dans les contrées du nord, un pays où le froid envahissait les terres et les villages. Les habitants croyaient en plusieurs Dieux, qu’ils vénéraient pour chacun de leur bienfait. Parmi eux, la déesse Frigg, reine d’Asgard, épouse du dieu Odin et fille de Fiordgyn, dotée de pouvoirs puissants, était appréciée pour l’aide précieuse qu’elle pouvait prodiguer aux femmes. Elle facilitait leurs tâches, infligées par le dur labeur de la vie quotidienne, elle protégeait les mariages et assurer la fertilité. Mais le plus impressionnant de ses pouvoirs reposait dans sa capacité à lire l’avenir des hommes car elle connaissait le destin des Dieux. Mais Frigg n’était pas partageuse de son savoir qu’elle gardait pour elle seule. Elle tissait ainsi les fils « qui décident de l’avenir du monde et du destin des hommes, pour les trois muses, les déesses du destin, Urd muse du passé, Verdande muse du présent et Skuld muse de l’avenir».

Puis vint le jour où le monde bascula. Les hommes du nord ne crurent plus en leurs Dieux. Ils se mirent à adorer le Dieu unique des chrétiens, bannissant tous les autres. Frigg fut bannie à son tour, et envoyée au sommet d’une montagne sombre et gelée. Ses pouvoirs magiques extraordinaires inquiétaient la population. Elle fut rapidement considérée comme une sorcière. Cependant la déesse ne comptait pas se laisser traiter de la sorte. Elle organisa une vengeance envers les hommes.

La légende raconte que Frigg, dont le nom signifie vendredi, convoquerait douze sorcières et un diable, soit treize démons, chaque vendredi, pour comploter contre les hommes et leur préparer de mauvais tours à jouer au cours de la semaine suivante…


Texte, Image et Création : Milady*Delphine Dejean
Source : mythologica.fr

vendredi 13 février 2015

Superstion et origine du venderdi 13


Le jour dit « vendredi 13 » porterait bonheur pour certains, et malheur pour d’autres...

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi… Vendredi… En voilà un joli jour de semaine… Symbole de chance, surtout si c’est un vendredi 13… Enfin, pour les heureux optimistes qui n’ont jamais connus de mésaventures un vendredi 13… Et ce serait un point commun que ces chanceux partageraient avec nos antiques ancêtres qui considéraient que le vendredi était le jour le plus gai de la semaine… Et cela grâce à la déesse de l’amour, Aphrodite pour certains, Venus pour d’autres, Frigg pour les moins connus, à laquelle ils consacraient ce jour…



Vendredi 13 février… Vendredi 13 mars… 
Voilà des dates qui m’inspirent… Contes et légendes se bousculent dans ma tête, comme une envie d’éclaircir certaines histoires… Oui, parce que bien que certaines superstitions portent malheur, enfin c’est ce que l’on m’a rapporté, savez-vous que d’autres porteraient bonheur ?
Alors suivez-moi ici sur mon blog tout le mois qui vient... jusqu'au vendredi 13 mars...
Histoires courtes, histoires de sorcière et légendes vous attendent au détour d'un article... Accompagnées d'illustrations, comme il se doit. Et l'occasion de vous refaire découvrir des créations plus anciennes, des illustrations nouvelles... A très vite gentils amis^^

Texte : Milady * Delphine Dejean * Tous droits réservés * Toute reproduction interdite
Image : Milady * Delphine Dejean * Tous droits réservés * Toute reproduction interdite

Source : m-femme.planet.fr