mardi 24 mars 2015

Dernières légendes liées aux superstitions

Oyez oyez braves gens !!!

Je sais, certains diront qu'il est fort dommage de ne point illustrer dignement ces nouvelles histoires. Mais le temps me manque, le temps file... Et les histoires de superstition ne seront bientôt plus d'actualité. Alors, en attendant de les illustrer, je vous propose ces derniers textes pour patienter...


Origine "Passer sous une échelle"

Passer sous une échelle porte malheur…

Superstition religieuse…

… Pour les chrétiens, la Trinité est le symbole de l’unité de dieu qui est présent en trois personnes, le père, le Fils et le Saint Esprit. Une échelle posée contre un mur forme un triangle, symbole de la Sainte Trinité. « Passer sous une échelle reviendrait donc à briser la Sainte Trinité et à commettre un sacrilège »…

… En outre, il est dangereux de passer sous une échelle… Ou simple prudence ?


Origine "Pain à l'envers"

Laisser le pain à l’envers sur une table porte malheur. Pour conjurer le mauvais sort, il suffit de le retourner.

Le Moyen-Age est une période de l’histoire où ne pas respecter les règlements se payait très cher… Il pouvait vous en coûter la vie. Et c’est au bourreau que revenait la lourde tâche de se charger des exécutions, souvent publiques. Il ne va sans dire que le bourreau n’était pas fort apprécié, il était même fort craint. Et vous imaginez le sieur bourreau aller chercher son pain à la boulangerie le jour d’une exécution ? Moi pas du tout… Et le boulanger non plus… Et je crois même qu’il n’y allait pas du tout. Le boulanger mettait alors le pain destiné au bourreau de côté et pour ne pas le vendre aux autres clients, il le retournait pour le reconnaître. Depuis, laisser le pain retourner sur sa table, c’est faire entrer le bourreau, et donc le diable dans sa maison.


Origine "Etre treize à table"

Etre treize à table porte malheur…

Les douze dieux de l’Olympe… Les douze apôtres… Les douze signes du zodiaque… Dans l’antiquité, le 12 est un nombre parfait. Et voilà que le nombre 13 vient rompre cette perfection. Néfaste petit 13…

Parce que le 13ème convive, est-il un ami fidèle ? Un traitre ? Le Christ, comme l’indique la bible, dans la Cène, a fait confiance aux apôtres, ses amis… Les douze se sont réunis autour de lui, sur son invitation… Ils se retrouvèrent à treize à table. Et il fut trahi par Judas… Depuis, être treize à table est devenu donc le signe qu’un malheur va s’abattre sur les convives.

Texte : Milady*Delphine Dejean

vendredi 13 mars 2015

Superstition du bois comme porte bonheur

Toucher du bois porte bonheur 


« Je touche du bois pour me mettre sous la puissance protectrice d’Atar, le génie du feu » dit le Perse.
« Je touche du bois pour me laisser toucher par la diffusion de son magnétisme bénéfique » dit l’Egyptien.
« Je touche du bois pour me protéger de l’adversité et me rapprocher du christ, sacrifié sur la croix faite de bois » dit le Chrétien.

Alors touchons vraiment du bois sous peine de voir la chance tourner… Parce que toucher du bois et en appeler à la chance, peut s’avérer être heureux… cela évite que des personnes malintentionnées entravent nos projets, et nous garantit réussite, santé et bonheur.

Texte : Milady * Delphine Dejean
Image : Milady * Delphine Dejean

mardi 10 mars 2015

Légende de Dunstan ou l'origine du fer à cheval comme porte bonheur...

Il était une fois, au Moyen-âge, un maréchal-ferrant qui se nommait Dunstan. Dunstan allait devenir archevêque de Canterbury (959).

Il reçut un jour la visite d’un homme imposant et lugubre qui désirait se faire poser, sous la plante des pieds qu’il avait étonnamment fourchus, des fers à cheval. Dunstan alluma son feu et, observant son hôte plus avant, il reconnut en lui Satan. Sa taille imposante, son regard sombre et froid, sa démarche sûre… Il accepta néanmoins la besogne mais non sans avoir pris quelques précautions. Il expliqua au Démon que pour pouvoir accomplir sa tâche il devait l’enchainer au mur. Le Démon se laissa faire. Mais le bon Dunstan avait un plan. Il fixa les fers aux pieds de son visiteur en y mettant si peu de cœur, que le Démon hurla de douleur. Ce n’est qu’en échange du serment solennel de ne jamais pénétrer dans les maisons dont l’entrée était surmontée d’un fer à cheval que Dunstan lui rendit sa liberté.

Depuis, il est coutume de trouver des heurtoirs en forme de fer à cheval sur les portes des maisonnées. Mais il est aussi coutume de clouer un fer à cheval sur le cercueil des femmes accusées de sorcellerie pour empêcher de nouveaux méfaits…

Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

samedi 7 mars 2015

Superstition liée au fer à cheval

Un fer à cheval porte bonheur s’il est accroché, les pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne s’échappent pas. Il protège du diable s’il est cloué en forme de C.

Trouver un fer à cheval qui porte réellement chance n’est pas chose aisée. Il faut qu’il soit trouvé par hasard sur un chemin, il faut qu’il ait l’ergot (le côté qui accroche le sabot) tourné vers le sol, et qu’il comporte sept trous, quatre sur la branche gauche et trois sur la branche droite. Mmmm… Non, ce n’est vraiment pas chose aisée…

Plusieurs légendes expliquent cette croyance, mais je partagerai celle qui a trait à la sorcellerie, parce qu’elle me touche plus que les autres… Non, ne vous demandez pas pourquoi. Ou si vous vous le demandez, n’hésitez pas à visiter la galerie d’images de sorcières du blog, ou à lire les articles du mois d’octobre et de novembre. Je vous assure, cette remarque deviendra alors évidente.

Au Moyen-Age, les gens avaient peur des sorcières et de leur magie. Ils pensaient que les sorcières voyageaient sur des balais car elles avaient peur des chevaux. Ainsi, les fers des chevaux empêchaient la magie, et notamment la magie noire, d’entrer dans les maisons et permettaient de s’en protéger.

Pour les grecs, "les pouvoirs magiques du fer à cheval émanaient de sources tout à fait différentes : d'une part, le fer à cheval était en fer, métal censé repousser le Mal, d'autre part il avait la forme d'un croissant de lune, longtemps considéré comme un symbole de fertilité et de chance".

Pour les chrétiens, le fer à cheval tourné sur le côté représente un C, initiale du Christ.


Texte, image et créa Milady*Delphine Dejean

jeudi 5 mars 2015

Superstition liée au trèfle à quatre feuilles

 Trouver un trèfle à quatre feuilles porte chance...

Il était une fois, dans l’ancienne Angleterre de l’antiquité, un druide adorateur du Soleil.

« Trois feuilles… Non, ça ne convient pas… trois feuilles… Encore… Chercher… Trouvé !!! Voilà un beau trèfle à une, deux, trois, quatre… oui quatre feuilles !!! »

En voilà un druide heureux. Trouver l’herbe sacrée, le trèfle à quatre feuilles !!! Il va enfin pouvoir utiliser sa puissante magie. Reste juste à trouver l’incantation adéquate pour déceler la présence du Démon qui pose tant de soucis à son village et enfin abolir son influence maléfique.


Texte : Milady * Delphine Dejean
Image et création : Milady * Delphine Dejean

Dédicace à mon ange précieux qui se reconnaîtra...

mardi 3 mars 2015

Superstition du parapluie ouvert dans la maison...

Ouvrir un parapluie dans une maison porte malheur



Imaginez-vous au 18ème siècle, en Angleterre pour être précis. Imaginez-vous maintenant tenter d’ouvrir un parapluie ancien à armature métallique, dans une maison encombrée. Vous aussi, soyez honnête, n’auriez-vous pas abîmé quelques objets ou blessé quelques personnes de votre entourage immédiat ? Cette croyance n’est-elle donc pas finalement dictée tout simplement par la prudence ?


A moins que ce ne soit à cause des ombrelles. Et cela nous transporte à une époque bien plus lointaine que celle de l’Angleterre du 18ème siècle. A une époque où l’on ne se protégeait pas de la pluie mais du soleil… Sisisi… Même si cela vous paraît étrange, c’est tout à fait possible. A cette époque, la notion de pluie n’existait pas encore et ouvrir une ombrelle dans un endroit abrité ne se faisait pas du tout. C’est notre ami le soleil, considéré alors comme un Dieu, qui s’en serait trouvé vexé, voire insulté. Et vous trouvez que mettre un Dieu en colère est une bonne idée ?

Texte et illustrations : Milady*Delphine Dejean