mardi 22 décembre 2015

La Sorcière-Fée et le Prince-Crapaud : Episode 6 et fin


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

De son côté, le vaillant Anatole avait vu le puissant éclair déchirer le ciel... Et entendu l'épouvantable cri de la sorcière Crap'à Hut. Ne sachant si sa douce courait un quelconque danger, il décida de rebrousser chemin et de rejoindre au plus vite la marre qu'il venait de quitter. Craignant pour sa vie, il se devait d'être prudent en se cachant de temps à autre. La route allait être bien bien longue...
Alors qu'il se tenait tapi derrière un fourré en bordure de route, et qu'il était à l'affût du moindre bruit suspect, le courageux crapaud entendit deux voix qui discutaient bravement... Il tendit son petit cou de crapaud par delà les arbustes, juste assez pour voir sans être vu... Qu'elle ne fût sa grande joie d'apercevoir sa douce Mélia... Il sortit de sa cachette et se précipita au devant des deux compères. La joie de retrouver sa promise fut un peu ternie par la désagréable surprise de retrouver dans le même temps son rival, Gontran.
Mélia au comble du bonheur prit Anatole amoureusement dans sa main droite, et déposa délicatement Gontran dans la gauche.
Tous trois se contèrent alors leurs aventures...
Gontran pria alors Mélia de le poser à terre de façon à lui laisser un peu d'intimité avec Anatole... C'est ce qu'elle fit...
Et c'est à l'abri des regards qu'elle déposa un baiser sur le visage de son crapaud d'amour...
Les nuages laissèrent leur place au soleil, baignant la vallée d'une lumière douce et bienveillante... Les oiseaux se mirent à chanter haut et fort.... Et la jolie Mélia sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle fut prise d'un vertige enivrant. La terre se mît à tourner et à tourner autour d'elle. Et elle tomba, avec une légèreté toute princière. Quand elle regarda Anatole elle découvrit qu'il était toujours un crapaud. Mais pas n'importe lequel... Le plus magnifique de tous... Avec ses yeux remplis d'étoiles et sa couronne penchée au coin de son crâne. Elle s'approcha de lui et réalisa qu'elle était devenue aussi petite que lui. Elle s'avança alors vers l'eau de la marre pour s'observer un instant... Et découvrit qu'elle était devenue une jolie demoiselle grenouille. Elle se mît alors à verser quelques larmes... Anatole s'approcha d'elle et lui dit "Tu es la princesse dont je rêvais... Si belle et si courageuse. Nous pouvons être ensemble à présent, vraiment ensemble et heureux".

Mélia et Anatole vécurent heureux et pour longtemps dans leur nouveau royaume aux nénuphars rayonnants des couleurs du bonheur...
Gontran partit à l'aventure et découvrit un magnifique royaume qui l'accueillit comme un prince.

Et qu'advint-il de la poudre de perlimpinpin ? Ça c'est une autre et passionnante histoire...

Fin


Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

mardi 15 décembre 2015

La Sorcière-Fée et le Prince-Crapaud : Episode 5


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

Mélia l'observa un instant. Elle ne reconnaissait pas son tendre Anatole. Point de couronne dorée, point d'étoiles malicieuses dans ses yeux...

Dessin : Taina 10 ans
Gontran lui murmura quelques mots doux à l'oreille :
"Ma promise, ma bien aimée, c'est bien moi. Tu me vois devant toi un peu changé mais ne vois là que les effets de la mort de Crapa'Hut"

La douce Mélia se laissa convaincre... Après tout... Pourquoi pas... Et aucun autre crapaud ne se présentait à elle.
Elle se pencha un peu, pris le sir crapaud dans ses petites mains et l'approcha de ses lèvres délicates. Un petit et doux baiser...
Mais rien ne se produisit... Notre imposteur de crapaud ne se transforma pas en prince... Parce que ce qu'il ne savait pas, c'est que chaque crapaud maudit devait être embrassé par sa promise et uniquement par elle. Et Mélia ne pouvait sauver qu'Anatole...
Non, non, non ! cria le petit crapaud les larmes aux yeux, Pourquoi je n'ai pas le droit moi aussi à une fin heureuse ? Pourquoi c'est toujours les autres ?

Mélia, qui venait de tout comprendre, sans hésiter serra le petit crapaud dans ses bras:

- Petit crapaud, lui dit-elle, tu as déjà beaucoup souffert, les années ont fait de toi un tout autre crapaud, je ne t'en veux pas de m'avoir piégée ! Tu ne voulais qu'être heureux, mais tu dois tout me dire maintenant, où est Anatole?

- Je m'appelle Gontran, lui dit-il, j'ai été jadis le deuxième fils du roi Paltran du royaume blanc. Crap'à Hut, était une jeune servante au château, à l'époque elle se nommait Aurore. La belle Aurore ! Elle était si gentille et toujours très souriante! C'était contagieux ! Elle était tombée amoureuse de mon frère aîné et il l'aimait de tout son cœur. La première année ils furent très heureux ! On l'était tous ! Mais sa mère avait d'autres projets pour sa jeune fille. Elle corrompit la jeune Aurore en pourrissant son cœur et le rendant noir comme de la cendre. Bientôt, tout l'amour en elle se transforma en pure haine et peu à peu elle fut transformée par sa magie noire et devint la sorcière qu'on connaît tous ! Mon frère décida alors de faire appel à la grande sorcière blanche, et une terrible bataille entre les deux sorcières s'en suivit ! Mon frère fut tué de la main même de Crap'à Hut et moi, je fus transformé en crapaud ! Cela fait maintenant trop longtemps, je ne sais pas si mon royaume existe encore et je ne connais personne qui pourra me délivrer...

Gontran continua à raconter sa triste histoire, il lui raconta aussi tout ce qui s'était passé avec Anatole et Crap'à Hut, comment il attendait Mélia avec hâte sur son petit nénuphar, comment ses mots d'amour furent emportés par le vent chez la méchante sorcière et comment Anatole avait tout fait pour la protéger et éviter le pire. Désormais Gontran sentait qu'il avait tout perdu, au fond de son cœur il voulait mériter l'amour de Mélia mais, il savait que l'amour d'Anatole était plus fort que tout et que Mélia irait jusqu'au bout de la terre pour le retrouver.

Dessin : Maya 5 ans
Mélia fut touchée par l'histoire de Gontran. Elle ne pouvait malheureusement pas lui promettre son amour car seul Anatole occupait son coeur et ses pensées. Mais elle eut une idée.
"Gontran, mon petit ami. Il me faut partir retrouver Anatole et briser la malédiction de Crap'à Hut".
Puis elle sortit de dessous son manteau une petite fiole ciselée qu'elle tendit à Gontran :
"Voilà de la poudre de perlimpinpin, née de la terre et du charme des dames blanches aux pouvoirs extraordinaires et purs. Quand j'aurai rompu la malédiction, je l'utiliserai pour t'aider à retrouver ton royaume, et peut-être, qui sait, ton apparence de prince".
Gontran était bouleversé. Il trouva tout de même les mots pour répondre à la douce Mélia :
"Mélia, que tu es bonne et généreuse. Laisse-moi t'accompagner pour retrouver ton doux Anatole. Je connais les secrets des marécages".
Mélia accepta avec bonheur. Et tous deux se mirent en route...


A suivre...

 Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Illustration : Milady*Delphine Dejean

mardi 8 décembre 2015

La Sorcière-fée et le prince-Crapaud : Episode 4


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

Dessin : Nélia 5 ans
D'un coup, d'un seul les arbres se mirent à se mouvoir tels des géants maladroits !! Le sol trembla de mille magmas !!! Des voix telles des grincements s'élevèrent !!! " Bonjour Mélia, Bonjours Dames blanches que nous vaut votre visite?"

Dessin : Luna 8 ans
Mélia leva les yeux, les dames blanches tournèrent la tête... Et aucune d'entre elles n'eut nul besoin de prononcer un mot. Les arbres avaient deviné, car ils savaient tout...

Devant la sorcière-fée le sol s'ouvrit et une éblouissante lumière l'obligea à fermer les yeux. Quand elle les rouvrît, elle découvrit à ses pieds un petit flacon contenant une poudre magique d'une couleur éclatante et son chapeau pointu...

Elle saisit son balais, cala son chapeau sur sa tête et mit le flacon dans la poche de son manteau. Elle était enfin prête... Toute de sa panoplie de sorcière vêtue et de son précieux flacon de fée doté. Elle allait enfin pouvoir s'envoler vers son crapaud d'amour, Anatole pour lui donner le fabuleux baiser d'amour...

"Aujourd'hui était jour de fête" pensa t-elle !

Elle jeta un dernier regard aux aux dames blanches, elle leur était si redevable !

Le temps était enfin venu ! Mélia pouvait désormais s'envoler, l'amour l'attendait!

Anatole ! pense-t-elle, mon cher ami ! Je t'ai bien fait attendre!

Cette fois-ci rien ne l'arrêterait ! Le vent était fort mais cela ne faisait aucune différence ! Elle se devait de rattraper le temps perdu !

La forêt était dense mais elle connaissait bien son chemin ! Elle attendait ce moment depuis si longtemps ! Et la journée avait été bien longue!

Tout à coup, elle sentit une douce brise l'envelopper, pendant un bref instant elle se sentit perdre l'équilibre. Le vent lui apportait un message!

Un seul mot qui lui semblait bien lointain résonnait dans sa tête, : ... C-R-aaa-PA----H---ut ....

Mélia ferma les yeux: ... C...Rrrr---A---P-a----H---u....t ....

Crap'à Hut !

Mélia sentit son sang se glacer et son cœur s'arrêter ! Le message du vent était désormais très clair ! Le malheur avait frappé !

C'est alors que le vent redoubla encore de force, que les éclairs embrasèrent littéralement le ciel! ...Laissant Mélia à leur merci... Virevoltant et se cramponnant de toutes ses forces à son fidèle balai.


Mélia était convaincue de voir sa dernière heure arriver et son rêve de bonheur se briser mais....

Au grand dam de Crap'à Hut, sa satanée magie noire venait de se retourner contre elle car la tempête n'en éclairait que davantage le chemin que Mélia devait emprunter pour atteindre la royale marre de son bien-aimé Anatole !

Les vents la portaient à une vitesse folle ! Qu'elle faillit à nouveau en perdre son pointu chapeau ^^

Dessin : Esther 6 ans
 Furibonde, Crap'à Hut tenta de convoquer à nouveau les forces obscures : "Par le pouvoir de mon Maudit Chaudron ! Foi de Crapaud... Hein j'ai dit "crapaud" ?! Naaaannn !!!"

Son cri de désespoir s'éleva, tourbillonna, fut emporté loin loin... Crapa'Hut mourut dans un souffle chaud au bord de la marre sur le nénuphar arc-en-ciel, tout près des 3 compères qui s'y étaient réfugiés, courageux mais pas téméraires...

Le romantisme d'Anatole en faisait néanmoins une créature attendrissante, et on lui pardonnait toujours sa poltronnerie de petit crapaud !

Mais sir Gontran avait tout vu... Crap'à Hut qui s'était éteinte sur le nénuphar arc-en-ciel, Melia atterrir avec une grâce sans pareil... Elle eut à peine le temps de poser son pied délicat sur la berge que Gontran se présenta à elle.

"Me voilà douce Mélia, je suis celui que tu es venu délivrer de la malédiction de cette sorcière de malheur."

À suivre...

Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Illustration : Milady*Delphine Dejean

mardi 1 décembre 2015

La Sorcière-Fée et le Prince-Crapaud : Episode 3


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

Dessin : Esther 7 ans
 La méchante sorcière au nez fort disgracieux, était en train de s'assoupir sur son grimoire lorsque son corbeau la réveilla à coup de bec, de cooooooaaaaa et de plume, qui faut le dire, faisait bien éternuer !! Elle était prête à le transformer en sac de farine lorsque son regard s'illumina en tombant sur un bout de papier .....


"Corbeau de malheur !!! Encore à me piquer, à me faire éternuer, à venir me sortir de cette douce torpeur m'ouvrant la porte des rêves maléfiques !! Mais ? Mais ? Mais !! Est-ce toi qui me rapporte une fois de plus un de ces messages mielleux, emplis d'amour et dégoulinants de mièvrerie ?! D'autres s'y sont déjà brûlés les ailes ! Il suffit !
En voilà plus que je ne peux supporter !"
Ivre de colère, Crap'à Hut jeta à l'âtre la douce missive... S'en suivit un brasier étincelant, rougeoyant, tel un feu d'artifices d'étoiles, diffusant une telle lumière que Crap'à Hut fut obligée de s'écarter du brasier qui d'habitude était son meilleur allié !!! Laissant à la merci de cette explosion d'amour son grimoire tout proche..." Trop proche...!..." songea-t-elle.
"Foi de Crap'à Hut, qui oOose me défier ainsi ?!?!!"
Anatole, Gontran et Sganarel n'en croyaient pas leurs yeux...Et en restèrent Croaaaaa...Terrorisés par ce qu'annonçait la fureur destructrice de la vilaine sorcière au nez crochu...
Et surtout qu'allait-il advenir de Mélia qui risquait d'être confrontée, tout comme eux, aux foudres de Crap'à Hut ??!!!

Dessin : Aliéner 9 ans
Un immense éclair fendit le ciel, suivi d'un gros coup de tonnerre. Mélia et les Sybilles comprirent alors que le temps risquait de leur manquer. Elles connaissaient les pouvoirs de la terrible sorcière Crap'à Hut. Mais où trouver rapidement les ingrédients pour fabriquer cette poudre de Perlimpinpin qui seule pouvait protéger la douce sorcière-fée des pouvoirs sombres de la sorcière Crap'à Hut ? Et qu'avait donc fait Mélia de son chapeau magique qui lui permettrait de rejoindre son Crapaud d'amour ?
Les Sybilles se mirent alors à faire une ronde et décidèrent d'invoquer la magie des arbres de la forêt, seule capable de déceler les secrets bien gardés.

A suivre...


Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Illustration : Milady*Delphine Dejean

mardi 24 novembre 2015

La Sorcière-Fée et le Prince-Crapaud : Episode 2


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

Dessin : Alan 10 ans
 Pendant ce temps, un crapaud nommé Anatole se désolait en attendant la fée qui devait venir le libérer de la triste carapace dans laquelle il était enfermé. Et Anatole n'était pas patient...

Il trépignait, il fulminait ; il était inquiet depuis qu'il avait appris qu'un autre crapaud, victime lui aussi de la terrible Sorcière Crap'à Hut, rôdait à quelques lieues de là. Cela risquait de compromettre ses chances de pouvoir enfin retrouver sa liberté. Il ne se laisserait pas doubler ! Ah ça non !


Dessin : Elia 5 ans
Anatole décida de mettre toutes les chances de son côté. Il fit un petit plongeon dans l'eau bien fraîche pour se détendre. Puis il alla s'installer près d'un nénuphar arc-en-ciel. Les nénuphars arc-en-ciel étaient assez rares pour attirer l'attention. Jambes croisées, confortablement installé, il ajusta ses petites lunettes rondes et entreprit d'imaginer le plus beaux des poèmes pour séduire la fée. "Fée magique, fée unique, ô joie de te connaître, avec toi j'aimerais pouvoir renaître, m'accorderais-tu le souhait, ô douce fée s'il te plaît, de déposer un baiser encensé, sur tes belles lèvres rosées ?".

Dessin : Emma 8 ans
 Anatole tout heureux d'avoir enfin délivré ses sentiments, se dit qu'il a toutes les chances de son côté. Il n'avait plus qu'à trouver un moyen de l'envoyer. C'était sans compter sur sa maladresse habituelle. Chanceux Anatole l'était peu. Une brise de vent emporte au loin sa douce déclaration. Horreur, elle s'envole tout droit vers la demeure de la sorcière maléfique. Qui interdit tout amour et magie bénéfique. Anatole va devoir prendre son courage à deux mains et se rendre au château. Il doit sauver sa fée si jolie quel qu'en soit le prix.

Dessin : Senjy 7 ans
Observant Anatole à son insu et voyant la douce missive qui s'envolait vers la demeure de la sorcière, Gontran le voisin d'étang d' Anatole se dit qu'il fallait absolument éviter que celle-ci s'en empare.
" Il ne faut pas qu'elle jette un sortilège à la douce Mélia" pensa Gontran, "sinon nul baiser ne me fera devenir beau prince."
Il emboîta alors le pas à Anatole qui n'était plus qu'à quelques sauts du château.

Sganarel le corbeau de la méchante sorcière... lui aussi avait tout vu !!
D'un élan majestueux il s'envola vers le château des ténèbres pour accompagner les mots d'amour d'Anatole.

Au même instant, Mélia et les Sibylles se mirent à la recherche des plus délicats et délicieux, mais plus rares ingrédients, nécessaires à la confection d'une potion qui leur permettrait de retrouver cette poudre, dont notre Socière-Fée a tellement besoin.



A suivre...

 Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Illustration : Milady*Delphine Dejean

mardi 17 novembre 2015

La Sorcière-Fée et le Prince-Crapaud : Episode 1


La fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud

Aujourd'hui était jour de fête.

Dessin : Sarah 7 ans
 Mélia... Mélia, une sorcière-fée, à la chevelure rouge flamboyante, un peu vagabonde lunaire, un peu aventurière, prit la poudre d'escampette pour un long voyage...

Enfin, la poudre, la poudre... Pas que ! En bonne sorcière prévoyante, elle s'était aussi munie d'un objet bien encombrant... le vieux, le poussiéreux, l'énorme....................balais de sa vielle marraine sorcière. La poudre dans une main et le balais dans une autre, voilà Melia, prête pour son long périple....

Enfin, pas tout à fait prête. Il lui manquait un objet INDISPENSABLE, un objet fantastique que ses copines lui enviaient : son chapeau pointu made in Turlututu ! Oui, mais aujourd'hui, pas de pot point de chapeau...

Mélia était fière d'elle, pour la première fois de sa courte mais passionnante vie, elle allait à la recherche de son crapaud d'amour... celui par qui un délicieux baiser allait lui prouver et lui promettre amour éternel et fidèle pour l'éternité...

Ceci dit sans son chapeau, pas de crapaud !!! Saperlipopette !!! Mais où était-il passé ! Ce chapeau avait une fâcheuse tendance à faire des blagues à sa propre maîtresse ! Mélia décida d'aller consulter ses consoeurs surnaturelles "les sibylles", ce sont des femmes tout de blanc vêtues que l'on aperçoit dans les bois et les prairies, tenant des chandelles allumées ! Elles peignent et tressent les crinières des chevaux! On les appelle aussi "femmes blanches"...

En deux foulées de poudre de fée et deux pirouettes, Melia les aperçut : elles étaient là avec leur amie la chouette...
Quoi ? Que disaient-elles?
La poudre de perlimpinpin avait disparu ? !...
Mélia avait maintenant une nouvelle raison de retrouver son couvre chef...

La magie allait-elle continuer à opérer ?


A suivre...

Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.

Un immense merci à tous les enfants pour la mise en couleur cette aventure et à l'atelier "La planète de Loca" pour avoir encadré ces "Ty artistes".

Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Illustration : Milady*Delphine Dejean

mercredi 11 novembre 2015

En attendant le Père Noël...





"Aujourd'hui était jour de fête. Mélia... "

Si ces quelques mots résonnent en vous, ce n'est pas un hasard. Nous avons écrit ensemble il y a longtemps, mais pas trop quand même, la fabuleuse aventure de la sorcière-fée et du prince-crapaud. Mais cette jolie histoire n'avait pas de fin...
Alors toutes tristes que nous étions que ces personnages hauts en couleur se retrouvent un peu perdus, un peu délaissés en chemin, avec des amies nous avons décidé de les aider... Et cette merveilleuse aventure finit enfin...

La fin vous sera dévoilée dans quelques semaines. Et ce conte, riche de vos partages, vous est livré dans son intégralité, en six épisodes, gentiment distillés à intervalles réguliers. Une façon pour la Milady que je suis de vous faire attendre en douceur la venue de ce grand bonhomme à barbe blanche et au costume rouge...

Il ne vous reste qu'à vous laisser embarquer... Et pour ne rater aucun épisode, n'hésitez à vous abonner à la News letter du blog...
Prêts ?

Alors le rendez-vous est pris tous les mardis jusqu'à noël pour découvrir chaque semaine un nouvel épisode. Le premier épisode est prévu pour le mardi 17 novembre.


Un grand merci à tous les gentils internautes, Emilie, Caro Drôle d'oiseaux, Pascale Gérard, Mimi Rondelle, Pascal, Elodie Carnot, Nathalie Zanetti, Fred, Sonia D, Pi je, S Gonera, Sophie, Lily Wonka, Titou, Anastasia More et deux anonymes qui ont participé à la rédaction de ce texte.
Merci à mes complices Christelle, Anastasia et Elodie pour l'aide précieuse apportée dans la rédaction de la fin de ce conte participatif.

Texte de l'article : Milady*Delphine Dejean

Une surprise vous attend à la fin du dernier épisode dans laquelle vous aurez à nouveau un beau rôle à jouer...

jeudi 22 octobre 2015

La légende du Hollandais Volant




Il était une fois en l'an 1665 un navire de pirates qui faisait cap vers le Cap de Bonne-Espérance. Son capitaine, le bien nommé Van Der Streaten, était un homme cruel et inconscient !!!
Le navire naviguait depuis des jours et des jours. L'équipage à bout de force réclama à son intransigeant capitaine un peu de repos. Il refusa tout net. Trop en retard sur ses prévisions, il exigea que le navire poursuive la traversée du Cap de Bonne-Espérance malgré la tempête qui s'annonçait.

La tempête était bien pire encore que ce que l'on pouvait craindre et la terreur s'installa parmi les membres de l'équipage. Unis par cette peur abominable, les pirates décidèrent de se rebeller contre leur capitaine et de prendre possession du navire.
Le chef des mutins prit alors la barre ! L'odieux capitaine Van Der Streaten sortit alors de sa cabine, complètement saoul. Réalisant ce qui se tramait contre lui, il prit son pistolet et abattit le chef des mutins.

Puis le bras levé vers le vent il prononça des paroles terribles "Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !"
C'est alors qu'un fantôme apparut devant lui. Le méchant capitaine tenta de l'abattre avec son pistolet. Mais il serait bien le premier à parvenir à tuer un fantôme ! En réponse, le fantôme proféra sa malédiction " Puisqu'il te plaît tant de tourmenter les marins, tu les tourmenteras, car tu seras le mauvais esprit de la mer. Ton navire apportera l'infortune à ceux qui le verront. ».
L'odieux capitaine salua cette damnation d'un "Amen", scellant ainsi son infortune.


Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant.


Texte : Milady Bidouilles
Images et montages : Milady Bidouilles d'après des photos et des créations personnelles
Les navires sur les photos sont "L'étoile du Roy" et "Le Renard" basés tous les deux à Saint-Malo.

lundi 19 octobre 2015

En attendant la veillée d'Halloween...

La fête d'Halloween approche à grands pas... Et avec elle c'est tout un univers de sorcières, de monstres et de fantômes qui s'invite dans nos chaumières !!!

Et cette année, Milady vous réserve une histoire de fantômes pas comme les autres...

Alors prenez un soupçon d'aventures,

Ajoutez une lichette de mauvais bougres peu commodes,

Mélangez le tout avec une apparition effroyable et mystérieuse,

Vous obtiendrez la prochaine histoire de Milady à paraître tout bientôt ici, sur ce blog, pour mieux profiter de la veillée d'Halloween...

Texte : Milady Bidouilles

mercredi 22 juillet 2015

Asha et l'aigle blanc


Il est des contrées lointaines qui en appellent au courage, à la force et à la sagesse des peuples qui les habitent.

Asha, petite amérindienne des contrées oubliées, allait y vivre une rencontre bien extraordinaire...

Par un beau matin de ces saisons où l'herbe se fait plus verte, où les animaux sortent de leur nid, où la nature revêt ses couleurs les plus chatoyantes, Asha avait décidé de se prêter à son jeu favori. Elle avait un secret qu'elle gardait au plus profond de son être. Elle lisait dans le ciel, les nuages lui contaient mille et une merveilles. Il lui suffisait de s'allonger dans les vertes prairies aux abords de la forêt, le visage tourné vers le ciel et de laisser son esprit se connecter à celui des nuages. Le vent lui murmurait de douces histoires que les nuages mettaient en images. Quel délice !!! Un jour, elle en était certaine, un jour elle pourrait voler à son tour et monter haut si haut qu'elle en toucherait un, deux, trois, tous...

Ce matin là, comme à son habitude les premiers jours de saison nouvelle, elle traversa son village pour se rendre dans ce lieu qu'elle aimait tant, au bord du lac Objibway, dans l'espoir de s'adonner à son jeu préféré. Elle s'allongea dans l'herbe fraîche. Elle ferma les yeux, se laissant bercer par la douce brise qui venait de se lever, comme par enchantement. Quand elle rouvrit les yeux, de beaux nuages aux nuances blanches, grises et bleues dansaient au dessus d'elle. Et la voilà enfin comme elle aimait à le dire "la tête dans les nuages" à se laisser conter les légendes de son peuple.

Plusieurs heures s'écoulèrent, tant et si bien qu'Asha ne remarqua pas le ciel revêtir son habit d'étoiles et la lune se lever. Elle avait la meilleure des excuses, absorbée par tant de bonheur et de beauté, elle s'était endormie...

Quand elle s'éveilla, la nuit était déjà très avancée. Elle se leva et se mit en route vers ce qu'elle pensait être le chemin qui la ramènerait au village, mais en réalité elle s'enfonça dans la forêt sombre et lugubre. Elle avait froid et faim... Maintenant elle avait peur... Désespérée après une marche qui ne la menait qu'à s'enfoncer davantage dans la forêt, elle observa la nature autour d'elle. Des arbres à perte de vue... Et la nuit, noire et silencieuse... En levant les yeux vers le ciel, elle vit deux petites lumières scintillantes. Ne sachant trop pourquoi, elle se sentit attirée par cette clarté réconfortante. Armée de son seul courage, elle se mit à escalader l'arbre le plus proche pour voir de plus prêt cette lumière. Elle pourrait l'aider à retrouver son chemin... Oui sans aucun doute...

"Es-tu Asha, fille de Nokomis, Fille de la Lune et de Tekoa, le Magnifique ? Es-tu celle à qui je suis destiné ? Es-tu celle que jour après jour je me suis engagée à protéger. Es-tu celle à qui je dois montrer la voie du courage et de la sagesse ?

Asha était abasourdie !!! Quel sortilège l'avait frappée ? Etait-elle toujours en plein rêve ? Les vents lui soufflaient-ils encore une fois un conte nouveau ?

Un Aigle Blanc majestueux se dressa alors devant elle. Ses yeux brillaient d'une lumière aveuglante !

"Asha, fille de Nokomis, Fille de la Lune et de Tekoa, le Magnifique, je te reconnais ! Le grand créateur m'envoie te guider ! N'aie crainte, à chacun de tes pas, je serais là..."

"Asha, Asha !!! Réveille toi, il est temps, le soleil se couche"

Asha ouvrit les yeux. Son ami d'enfance Anoki se tenait agenouillé à côté d'elle, au bord du lac Objibway. Il était temps de rentrer.

Ce soir là, de retour dans son tippi, elle ne fut pas surprise de découvrir qu'une plume blanche s'était glissée dans sa coiffe... Et si tout cela n'avait pas été qu'un rêve...


Texte et illustration Delphine Dejean alias Milady Bidouilles

Notes :
Asha signifie "espoir"
Nokomis signifie "fille de la lune"
Tekoa signifie "le magnifique"
Anoki signifie "comédien"
Ojibway signifie "ceux qui gardent une trace de leur vision". Les Ojibway comptent parmi les plus grands groupes de Native Americans, Premières nations du nord du Mexique (nom transformé en Objibway)

dimanche 12 juillet 2015

Sets d'activités pour le plaisir de s'amuser

Les beaux jours sont arrivés, et avec eux les sorties en famille dans des lieux aux airs de paradis.
Le salon de thé « Les rêveries dans la théière » fait partie de ces lieux magiques où il est bon de se retrouver en famille, côté jardin, pour profiter d'un moment chaleureux et d'un thé aux saveurs délicieuses.
Pour accompagner ce moment privilégié, vos enfants pourront s'amuser avec une "damoiselle" fée, ou un "damoiseau" lutin... Et oui, les sets d'activités réalisés par votre Milady viennent d'arriver aux "Rêveries" pour le plaisir du jeu. Une version fille et une version garçon raviront vos petites bouilles d'amour... Alors, laissez-vous tenter...


samedi 6 juin 2015

Nouvelles de printemps

Le printemps amène un peu de soleil... Sisisi, léger. Mais à bien regarder autour de soi, on observe qu'il y a toujours un rayon de soleil qui pointe le bout de son nez. Il peut prendre la forme d'un mot gentil, d'une attention particulière, d'un sourire, d'une visite, d'un cadeau surprise, d'une fleur cueillie tout près de chez soi... D'un petit bonheur du quotidien...

Mon petit rayon à moi, c'est de pouvoir recommencer à dessiner un peu, malgré des tendinites qui m'ont écartée loin de mes pinceaux et de ma pâte polymère. Pour la pâte polymère, il nous faudra encore de patience. Pour ce qui est des pinceaux, même si cela est encore difficile, j'arrive de temps à autre à m'y remettre un peu...

Mon deuxième petit rayon de soleil (oui, je suis chanceuse, je sais !!!), c'est d'écrire un peu...Beaucoup... De nouvelles histoires sont à paraître sous peu sur mon blog. Alors, gardez bien les yeux ouverts pour mieux régaler l'enfant qui sommeille en vous...

Mon troisième rayon de soleil (décidément, je suis gâtée), c'est de travailler sur un beau projet en partenariat avec le salon de thé http://www.lesreveriesdanslatheiere.com/. Je vous promets de vous en dire plus dès que cela sera possible ;)

Je vous propose de découvrir de nouveaux marques pages, aux airs d'anges et de fées, réalisés pour le plaisir d'offrir et contribuer à apporter un peu de ce soleil à mes proches.





A très bientôt gentils vous...

Illustrations et marques pages : Milady*Delphine Dejean
Toute reproduction interdite

samedi 30 mai 2015

Souvenirs du pays des songes...

Souvenirs en image d'une contrée lointaine, visitée récemment et qui fut pour moi une réelle source d'émerveillements... Lieu enchanteur, à la douce saveur d'enfance... Une magnifique source d'inspiration... De quoi nourrir encore et encore mon imagination...

Dans mes bagages j'ai aussi ramené des croquis et des histoires à vous conter...

Voilà un petit aperçu...

La suite très bientôt...







Texte, photos et illustrations : Milady*Delphine Dejean
Lieu : Monument Valley, Nevada, USA, avril 2015

mardi 24 mars 2015

Dernières légendes liées aux superstitions

Oyez oyez braves gens !!!

Je sais, certains diront qu'il est fort dommage de ne point illustrer dignement ces nouvelles histoires. Mais le temps me manque, le temps file... Et les histoires de superstition ne seront bientôt plus d'actualité. Alors, en attendant de les illustrer, je vous propose ces derniers textes pour patienter...


Origine "Passer sous une échelle"

Passer sous une échelle porte malheur…

Superstition religieuse…

… Pour les chrétiens, la Trinité est le symbole de l’unité de dieu qui est présent en trois personnes, le père, le Fils et le Saint Esprit. Une échelle posée contre un mur forme un triangle, symbole de la Sainte Trinité. « Passer sous une échelle reviendrait donc à briser la Sainte Trinité et à commettre un sacrilège »…

… En outre, il est dangereux de passer sous une échelle… Ou simple prudence ?


Origine "Pain à l'envers"

Laisser le pain à l’envers sur une table porte malheur. Pour conjurer le mauvais sort, il suffit de le retourner.

Le Moyen-Age est une période de l’histoire où ne pas respecter les règlements se payait très cher… Il pouvait vous en coûter la vie. Et c’est au bourreau que revenait la lourde tâche de se charger des exécutions, souvent publiques. Il ne va sans dire que le bourreau n’était pas fort apprécié, il était même fort craint. Et vous imaginez le sieur bourreau aller chercher son pain à la boulangerie le jour d’une exécution ? Moi pas du tout… Et le boulanger non plus… Et je crois même qu’il n’y allait pas du tout. Le boulanger mettait alors le pain destiné au bourreau de côté et pour ne pas le vendre aux autres clients, il le retournait pour le reconnaître. Depuis, laisser le pain retourner sur sa table, c’est faire entrer le bourreau, et donc le diable dans sa maison.


Origine "Etre treize à table"

Etre treize à table porte malheur…

Les douze dieux de l’Olympe… Les douze apôtres… Les douze signes du zodiaque… Dans l’antiquité, le 12 est un nombre parfait. Et voilà que le nombre 13 vient rompre cette perfection. Néfaste petit 13…

Parce que le 13ème convive, est-il un ami fidèle ? Un traitre ? Le Christ, comme l’indique la bible, dans la Cène, a fait confiance aux apôtres, ses amis… Les douze se sont réunis autour de lui, sur son invitation… Ils se retrouvèrent à treize à table. Et il fut trahi par Judas… Depuis, être treize à table est devenu donc le signe qu’un malheur va s’abattre sur les convives.

Texte : Milady*Delphine Dejean

vendredi 13 mars 2015

Superstition du bois comme porte bonheur

Toucher du bois porte bonheur 


« Je touche du bois pour me mettre sous la puissance protectrice d’Atar, le génie du feu » dit le Perse.
« Je touche du bois pour me laisser toucher par la diffusion de son magnétisme bénéfique » dit l’Egyptien.
« Je touche du bois pour me protéger de l’adversité et me rapprocher du christ, sacrifié sur la croix faite de bois » dit le Chrétien.

Alors touchons vraiment du bois sous peine de voir la chance tourner… Parce que toucher du bois et en appeler à la chance, peut s’avérer être heureux… cela évite que des personnes malintentionnées entravent nos projets, et nous garantit réussite, santé et bonheur.

Texte : Milady * Delphine Dejean
Image : Milady * Delphine Dejean

mardi 10 mars 2015

Légende de Dunstan ou l'origine du fer à cheval comme porte bonheur...

Il était une fois, au Moyen-âge, un maréchal-ferrant qui se nommait Dunstan. Dunstan allait devenir archevêque de Canterbury (959).

Il reçut un jour la visite d’un homme imposant et lugubre qui désirait se faire poser, sous la plante des pieds qu’il avait étonnamment fourchus, des fers à cheval. Dunstan alluma son feu et, observant son hôte plus avant, il reconnut en lui Satan. Sa taille imposante, son regard sombre et froid, sa démarche sûre… Il accepta néanmoins la besogne mais non sans avoir pris quelques précautions. Il expliqua au Démon que pour pouvoir accomplir sa tâche il devait l’enchainer au mur. Le Démon se laissa faire. Mais le bon Dunstan avait un plan. Il fixa les fers aux pieds de son visiteur en y mettant si peu de cœur, que le Démon hurla de douleur. Ce n’est qu’en échange du serment solennel de ne jamais pénétrer dans les maisons dont l’entrée était surmontée d’un fer à cheval que Dunstan lui rendit sa liberté.

Depuis, il est coutume de trouver des heurtoirs en forme de fer à cheval sur les portes des maisonnées. Mais il est aussi coutume de clouer un fer à cheval sur le cercueil des femmes accusées de sorcellerie pour empêcher de nouveaux méfaits…

Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

samedi 7 mars 2015

Superstition liée au fer à cheval

Un fer à cheval porte bonheur s’il est accroché, les pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne s’échappent pas. Il protège du diable s’il est cloué en forme de C.

Trouver un fer à cheval qui porte réellement chance n’est pas chose aisée. Il faut qu’il soit trouvé par hasard sur un chemin, il faut qu’il ait l’ergot (le côté qui accroche le sabot) tourné vers le sol, et qu’il comporte sept trous, quatre sur la branche gauche et trois sur la branche droite. Mmmm… Non, ce n’est vraiment pas chose aisée…

Plusieurs légendes expliquent cette croyance, mais je partagerai celle qui a trait à la sorcellerie, parce qu’elle me touche plus que les autres… Non, ne vous demandez pas pourquoi. Ou si vous vous le demandez, n’hésitez pas à visiter la galerie d’images de sorcières du blog, ou à lire les articles du mois d’octobre et de novembre. Je vous assure, cette remarque deviendra alors évidente.

Au Moyen-Age, les gens avaient peur des sorcières et de leur magie. Ils pensaient que les sorcières voyageaient sur des balais car elles avaient peur des chevaux. Ainsi, les fers des chevaux empêchaient la magie, et notamment la magie noire, d’entrer dans les maisons et permettaient de s’en protéger.

Pour les grecs, "les pouvoirs magiques du fer à cheval émanaient de sources tout à fait différentes : d'une part, le fer à cheval était en fer, métal censé repousser le Mal, d'autre part il avait la forme d'un croissant de lune, longtemps considéré comme un symbole de fertilité et de chance".

Pour les chrétiens, le fer à cheval tourné sur le côté représente un C, initiale du Christ.


Texte, image et créa Milady*Delphine Dejean

jeudi 5 mars 2015

Superstition liée au trèfle à quatre feuilles

 Trouver un trèfle à quatre feuilles porte chance...

Il était une fois, dans l’ancienne Angleterre de l’antiquité, un druide adorateur du Soleil.

« Trois feuilles… Non, ça ne convient pas… trois feuilles… Encore… Chercher… Trouvé !!! Voilà un beau trèfle à une, deux, trois, quatre… oui quatre feuilles !!! »

En voilà un druide heureux. Trouver l’herbe sacrée, le trèfle à quatre feuilles !!! Il va enfin pouvoir utiliser sa puissante magie. Reste juste à trouver l’incantation adéquate pour déceler la présence du Démon qui pose tant de soucis à son village et enfin abolir son influence maléfique.


Texte : Milady * Delphine Dejean
Image et création : Milady * Delphine Dejean

Dédicace à mon ange précieux qui se reconnaîtra...

mardi 3 mars 2015

Superstition du parapluie ouvert dans la maison...

Ouvrir un parapluie dans une maison porte malheur



Imaginez-vous au 18ème siècle, en Angleterre pour être précis. Imaginez-vous maintenant tenter d’ouvrir un parapluie ancien à armature métallique, dans une maison encombrée. Vous aussi, soyez honnête, n’auriez-vous pas abîmé quelques objets ou blessé quelques personnes de votre entourage immédiat ? Cette croyance n’est-elle donc pas finalement dictée tout simplement par la prudence ?


A moins que ce ne soit à cause des ombrelles. Et cela nous transporte à une époque bien plus lointaine que celle de l’Angleterre du 18ème siècle. A une époque où l’on ne se protégeait pas de la pluie mais du soleil… Sisisi… Même si cela vous paraît étrange, c’est tout à fait possible. A cette époque, la notion de pluie n’existait pas encore et ouvrir une ombrelle dans un endroit abrité ne se faisait pas du tout. C’est notre ami le soleil, considéré alors comme un Dieu, qui s’en serait trouvé vexé, voire insulté. Et vous trouvez que mettre un Dieu en colère est une bonne idée ?

Texte et illustrations : Milady*Delphine Dejean

samedi 28 février 2015

Superstitions liées aux costumes ou habits verts, au chapeau posé sur le lit...

Origine «du « chapeau sur le lit »

Poser un chapeau sur un lit attire le mauvais sort.

En des temps anciens, les hommes ôtaient leur chapeau lorsqu'ils entraient dans la chambre où reposait un mort. Poser un chapeau sur un lit attirerait donc le mauvais sort ou même la mort.


Origine « des vêtements verts pour un spectacle »

Porter un vêtement vert lors d'un spectacle porte malchance.

Malchance au pauvre bougre qui, au 18ème siècle, portait un vêtement vert, surtout si ce pauvre bougre était comédien… L’arsenic avec lequel on avait teint son costume, avait certes une belle jolie couleur verte, mais il contenait aussi du poison. Ce poison, une fois entré en contact avec la peau risquait de vouer le pauvre bougre à une maladie… et même plus, de le vouer à une mort, certaine…


Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

jeudi 26 février 2015

Superstition du miroir brisé...

Briser un miroir apporterait sept ans de malheur…


Le miroir comme reflet de l’âme… Le miroir comme prison de sa propre image… Le miroir comme refuge des démons… En briser un c’est détruire l’âme de son propriétaire pour les uns, et libérer les démons pour les autres.

Sept comme les sept vaches maigres du songe de Pharaon annonçant les sept ans de malheur qui allaient frapper l'Égypte (croyance Egyptienne) … Sept comme le cycle de la vie qui se renouvelle tous les sept ans (croyance Romaine)…

C’est aussi pour cela que les anciens racontent que pour conjurer le mauvais sort il suffirait d’attendre sept heures avant de ramasser les morceaux de miroir ou de les enterrer par une nuit de pleine lune. Si vous êtes vraiment superstitieux, il est recommandé de faire les deux…

Texte et illustration : Milady*Delphine Dejean

dimanche 22 février 2015

Superstition du sel renversé

Renverser une salière sur une table porte malheur. Pour conjurer le mauvais sort, il suffit de prendre trois pincées de sel et de les jeter par-dessus son épaule gauche…

En voilà une bien étrange histoire ! Comment du sel pourrait bien porter malheur ? 

Peut-être parce qu’il n’y a pas si longtemps que cela il n’était pas chose aisée de trouver du sel et que gâcher du sel n’était pas bon signe. Et il va de soi que jeter du sel par-dessus son épaule montrait que l’on n’était pas si pauvre que cela et que renverser du sel n’était pas si grave…

Ou bien peut-être parce que le sel servait à conserver les aliments entre autres, et que du coup, il permettait de combattre les actions maléfiques qui pourrissent tout. 

Ou bien peut-être parce que certaines croyances désigneraient le sel comme ingrédient à des sortilèges magiques de sorcière. Les sorcières utiliseraient le sel pour se protéger en formant un cercle de sel autour d’elles. Et gare à celui ou celle qui renverserait du sel à table !!! Il serait alors considéré comme sorcier ou sorcière, et cela n’est pas toujours la meilleure chose qui puisse vous arriver…

Ou bien peut-être…


Texte, image et création : Milady*Delphine Dejean

jeudi 19 février 2015

Légende du chat noir ou l'origine Egyptienne de la crainte du chat noir


Cette légende date du Moyen Age et nous est rapportée par Césaire de Heisterbach.

Elle nous fait voyager en Égypte et raconte qu’un riche bourgeois, voyant son heure arriver, demanda l’assistance d’un prêtre pour lui garantir l’accès au paradis. Nombreux furent les bonnes gens qui accoururent à son chevet, honnêtes et charlatans. Un prêtre à l'âme mauvaise et son diacre se présentèrent alors à lui. Le diacre, d’un fond généreux et bon, fut témoin d’une scène invisible à ceux qui, bien que présents, étaient aveuglés par leurs mauvais penchants, c’est-à-dire toutes les personnes présentes dans la pièce.

Il vit de nombreux chats noirs entourer le lit du riche mourant et se mit alors à crier « Ayez pitié d’un pauvre homme ; enlevez ces chats ! » C’est alors qu’un Ethiopien, ennemi de toujours des égyptiens, se rua sur le bon Diacre, lui enfonça un crochet dans la gorge, et lui arracha l’âme.

Il en est ainsi des croyances de l’Egypte ancienne où les chats noirs sont les suppôts du Diable.

Il en est ainsi des croyances de l’époque ancienne, où les chats noirs sont signe de mauvais présages. Il en est ainsi des croyances persistantes qui veulent que les chats noirs accompagnent le défunt vers l’enfer auquel il est voué.

C’est ainsi qu’est représentée la mort d’un homme voué à l’enfer.

Texte et image : Milady*Delphine Dejean

lundi 16 février 2015

Superstitions liées au chat noir...

Croiser un chat noir serait signe de mauvais augure…

Il était une fois, en Egypte ancienne, un peuple qui vénérait plusieurs Dieux. Un des Dieux les plus populaires était le Dieu du soleil, le Dieu Râ. La légende raconte que le Dieu Râ avait le pouvoir de se réincarner en chat et que son pouvoir se révélait la nuit au travers de ses yeux qui réfléchissaient la lumière. Mais les égyptiens avaient des ennemis, les Ethiopiens, dont la couleur de la peau était brune. Les égyptiens aimaient leurs chats dans lesquels ils voyaient le Dieu Râ, mais craignaient les chats noirs en lesquels ils voyaient leurs ennemis. Cette croyance a traversé les frontières et le temps. Qui de nos jours ne connaît pas un ami, un voisin qui a peur de croiser un chat noir ? 


Croiser un chat noir porterait malheur… 

 Chat noir, joli chat noir, quelle diabolique sorcière se cache derrière cet énigmatique minois ? Quels mauvais tours viens-tu nous jouer dans notre maisonnée ?


Oui, parce qu’il faut être né au moyen-âge pour comprendre cette croyance populaire. Il n’était pas rare de voir les enfants réveillés les nuits de pleine lune, complètement effrayés par l’apparition de chats noirs, rentrés comme par magie dans les maisons la nuit par les fenêtres pourtant bien fermées, ou les cheminées malgré le feu resté allumé. Pour les bonnes gens de l’époque, ces chats noirs seraient en réalité de vilaines sorcières qui se seraient transformées en chats noirs. Elles entreraient ainsi métamorphosées dans les maisonnées en poussant des hurlements à se faire dresser les cheveux sur la tête pour apeurer les enfants.

Texte, illustration et création : Milady*Delphine Dejean
Source : chat-Bombay.com et LeVif.be

samedi 14 février 2015

La légende de Frigg ou l'origine nordique du vendredi 13


Il était une fois, en des temps forts lointains, dans les contrées du nord, un pays où le froid envahissait les terres et les villages. Les habitants croyaient en plusieurs Dieux, qu’ils vénéraient pour chacun de leur bienfait. Parmi eux, la déesse Frigg, reine d’Asgard, épouse du dieu Odin et fille de Fiordgyn, dotée de pouvoirs puissants, était appréciée pour l’aide précieuse qu’elle pouvait prodiguer aux femmes. Elle facilitait leurs tâches, infligées par le dur labeur de la vie quotidienne, elle protégeait les mariages et assurer la fertilité. Mais le plus impressionnant de ses pouvoirs reposait dans sa capacité à lire l’avenir des hommes car elle connaissait le destin des Dieux. Mais Frigg n’était pas partageuse de son savoir qu’elle gardait pour elle seule. Elle tissait ainsi les fils « qui décident de l’avenir du monde et du destin des hommes, pour les trois muses, les déesses du destin, Urd muse du passé, Verdande muse du présent et Skuld muse de l’avenir».

Puis vint le jour où le monde bascula. Les hommes du nord ne crurent plus en leurs Dieux. Ils se mirent à adorer le Dieu unique des chrétiens, bannissant tous les autres. Frigg fut bannie à son tour, et envoyée au sommet d’une montagne sombre et gelée. Ses pouvoirs magiques extraordinaires inquiétaient la population. Elle fut rapidement considérée comme une sorcière. Cependant la déesse ne comptait pas se laisser traiter de la sorte. Elle organisa une vengeance envers les hommes.

La légende raconte que Frigg, dont le nom signifie vendredi, convoquerait douze sorcières et un diable, soit treize démons, chaque vendredi, pour comploter contre les hommes et leur préparer de mauvais tours à jouer au cours de la semaine suivante…


Texte, Image et Création : Milady*Delphine Dejean
Source : mythologica.fr

vendredi 13 février 2015

Superstion et origine du venderdi 13


Le jour dit « vendredi 13 » porterait bonheur pour certains, et malheur pour d’autres...

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi… Vendredi… En voilà un joli jour de semaine… Symbole de chance, surtout si c’est un vendredi 13… Enfin, pour les heureux optimistes qui n’ont jamais connus de mésaventures un vendredi 13… Et ce serait un point commun que ces chanceux partageraient avec nos antiques ancêtres qui considéraient que le vendredi était le jour le plus gai de la semaine… Et cela grâce à la déesse de l’amour, Aphrodite pour certains, Venus pour d’autres, Frigg pour les moins connus, à laquelle ils consacraient ce jour…



Vendredi 13 février… Vendredi 13 mars… 
Voilà des dates qui m’inspirent… Contes et légendes se bousculent dans ma tête, comme une envie d’éclaircir certaines histoires… Oui, parce que bien que certaines superstitions portent malheur, enfin c’est ce que l’on m’a rapporté, savez-vous que d’autres porteraient bonheur ?
Alors suivez-moi ici sur mon blog tout le mois qui vient... jusqu'au vendredi 13 mars...
Histoires courtes, histoires de sorcière et légendes vous attendent au détour d'un article... Accompagnées d'illustrations, comme il se doit. Et l'occasion de vous refaire découvrir des créations plus anciennes, des illustrations nouvelles... A très vite gentils amis^^

Texte : Milady * Delphine Dejean * Tous droits réservés * Toute reproduction interdite
Image : Milady * Delphine Dejean * Tous droits réservés * Toute reproduction interdite

Source : m-femme.planet.fr